Accueil – Blog – Anephot: Retour sur le Congres ANEPHOT 2015
Retour sur le Congres ANEPHOT 2015
15 décembre 2015
L’Association nationale des écoles privées d’hôtellerie et de tourisme a organisé son 31e congrès dans les locaux du lycée Sainte-Anne, à Saint-Nazaire. Une centaine de participants ont échangé sur l’alimentation de demain, à l’heure de la COP 21.
![]() |
||
© DR
|
||
Lors de la soirée de gala à L’Hermitage de La Baule, plusieurs personnalités ont été intronisées au sein de la jurade de Saint-Emilion, dont Michel Lugnier, Inspecteur général de l’Éducation nationale.
|
|
Le sujet était raccord avec l’actualité et l’ouverture des premiers échanges de la COP 21. Proposer une cuisine variée, de qualité, tout en respectant l’environnement, c’est sur ce thème qu’ont planché les 125 participants au 31e congrès national de l’Association nationale des écoles privées d’hôtellerie et de tourisme (Anephot), organisé les 26 et 27 novembre au lycée hôtelier Sainte-Anne de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). « On ne peut débattre autour de la cuisine de demain sans parler de développement durable, d’éthique, de circuits courts », explique Joseph Le Gal, président de l’Anephot et directeur du lycée Sainte-Anne. Pour cela, il avait notamment convié les chefs étoilés Régis Marcon et Philippe Vételé, tous deux impliqués dans la protection de l’environnement. Le premier a décroché l’écolabel européen dans son établissement de Saint-Bonnet-Le-Froid (Haute-Loire), où il veille à mieux gérer les consommations d’énergie et d’eau, assure le tri sélectif et le recyclage des déchets, limite les emballages et les déplacements, sensibilise son personnel au développement durable et, bien sûr, privilégie les produits bio et locaux dans ses menus, petit déjeuner compris. Quant au second, installé à Pornic (Loire-Atlantique), il fait la part belle à la pêche locale.
« Il est temps de prendre conscience de l’utilité à acheter local, respecter les saisons et consommer du végétal », reprend Joseph Le Gal. Le président de l’Anephot ajoute que la formation dispensée aux jeunes va devoir s’adapter à cette nouvelle donne. « Même avec le programme actuel, on peut introduire ces changements de comportement, cette incitation à acheter différemment, explique-t-il. Nous devons faire comprendre aux jeunes que l’on ne peut que gagner en achetant local. Il ne faut plus se cantonner qu’au bio : la culture raisonnée est tout aussi importante, selon moi. Et c’est à nous, enseignants, formateurs, de les sensibiliser, de les informer. »
Près de 5 000 € réunis pour lutter contre la mucoviscidose
Autre thème abordé durant le congrès : tourisme de bien-être, cuisine et soins naturels. Et, là encore, le développement durable était au coeur des débats, échanges, rencontres entre cuisiniers, producteurs locaux, spécialistes du spa, chefs d’entreprise et formateurs. Enfin, soutenu par 35 partenaires, le congrès a organisé une soirée de gala dans les salons de l’hôtel Hermitage à La Baule (Loire-Atlantique). Une occasion d’introniser quelques personnalités, dont Michel Lugnier, Inspecteur général de l’Éducation nationale, au sein de la jurade de Saint-Émilion. Autre temps fort : les deux tombolas qui ont permis de réunir près de 5 000 € au profit de l’association Vaincre la mucoviscidose. Quant à la statue tout en chocolat de Saint-Émilion, qui était l’un des lots de ces tombolas, elle a justement été remportée par les membres de la confrérie des vins de Saint-Émilion : le hasard fait parfois bien les choses.
©JOURNAL LHOTELLERIE RESTAURATION (extrait de l’article 1er decembre 2015)